Les utilisateurs du Web, toujours plus exigeants, réclament davantage encore. En 1995, Rasmus Lerdorf a développé une idée innovatrice pour améliorer le rendement de son propre site Web : le PHP (« Personal Home Page Tools », ensuite rebaptisé « Hypertext Preprocessor »).
A travers cette technologie, la machine qui héberge la page HTML (le serveur Web) est devenue capable d’exécuter quelques petits programmes (les scripts PHP) qui vont modifier la page HTML ou, carrément, en fabriquer d’autres à la demande de l’internaute. Pour prendre un exemple, lorsque un utilisateur Web effectue une recherche à l’aide de Google par exemple, la page de résultats qui vous est envoyée est créée « à la volée » et n’existait pas telle quelle sur le serveur de Google.
Le PHP est à ce effet un langage de programmation côté serveur, c’est à dire que c’est le serveur Web qui va exécuter et interpréter les scripts PHP. Grâce à sa simplicité et sa facilité d’accès, le PHP s’est très vite développé pour intégrer de nouvelles fonctionnalités. Les blogs, les moteurs de recherche, les boutique e commerce, les annuaires, les réseaux sociaux, les pages d’accueil personnalisables à l’infini… doivent leur succès, en grande partie, au PHP.
Fonctionnement du PHP, dans le cadre d’une utilisation Web
Le PHP est surtout répandu pour son utilisation dans la génération de pages Web dynamiques. Dans ce cas, le traitement du code PHP se fait de la façon suivante : lorsqu’un visiteur demande à consulter une page Web, son navigateur envoie une requête au Serveur HTTP correspondant. Pour « comprendre » les scripts PHP de la page, le Serveur fait appelle à l’interprète PHP qui va traiter et générer le code final. Le code final de la page est, généralement, constitué d’HTML ou de XHTML, mais aussi souvent de CSS et de Java Script. Ce contenu est renvoyé au serveur HTTP, qui l’envoie finalement au client. Une étape supplémentaire est souvent ajoutée : celle du dialogue entre PHP et la base de données.